En 2023, libérez l’entrepreneur qui est en vous !

En 2023 osez. Entrepreneur qui saute dans le vide vers la nouvelle année.

Ca y est, nous y sommes, l’année 2022 est derrière nous. Enfin diront certains. Je ne vous ferai pas l’affront d’un résumé tant il y a de choses à dire sur tous les aspects possibles : climat, santé, science, économie, politique, sport… Les douze mois passés furent hors normes : Gavés aux mauvaises nouvelles anabolisantes, dégoulinants de controverses, foisonnants de déceptions mais fort heureusement parsemés ça et là de bien beaux moments et d’extraordinaires réalisations, sources de satisfaction et d’espoir.

Mais alors comment faire de 2023 un millésime de bien meilleure facture ?

Ma suggestion : En-tre-pre-nez !

Mais au fait, qu’est-ce qu’entreprendre ?

Ce cher Robert nous dit qu’entreprendre, c’est avant tout de “se mettre à faire quelque chose”. C’est essayer, tenter et pas seulement de créer une entreprise.

Voilà pourquoi j’aime tant ce terme. Il synthétise deux idées qui me sont chères. “Se mettre à”, c’est passer d’un état à un autre, un changement, un mouvement, une opportunité nouvelle. “faire quelque chose”, c’est concevoir, agir, concrétiser. Un condensé de positivité. En cette période de morosité ambiante, les entrepreneurs ne seraient-ils pas les héros inspirants dont nous avons besoin ?

Voyons par où commencer.

Apprendre à entreprendre

Beaucoup disent que l’on ne devient pas entrepreneur, on l’est. Ma foi inaltérable en la capacité de l’être humain à s’adapter ne me permet pas d’être complètement d’accord avec cela. Oui, certains ont des pré-dispositions mais il y a aussi une part importante à donner à l’apprentissage dans cette affaire. Le talent sans travail a comme un goût d’inachevé. C’est une bonne nouvelle pour le plus grand nombre : On peut réussir sans un talent exceptionnel mais en apprenant, en travaillant, en échouant et en ré-essayant.

Entreprendre commence très jeune. On se démène pour se mettre sur deux pattes pour découvrir le monde ou, à défaut, ce qu’il y dans le sac de maman. On s’inscrit à un club de sport ou un cours de musique et on s’y tient. On apprend le Japonais juste pour séduire un(e) correspondant(e). On organise un anniversaire déjanté pour son meilleur copain ou la compétition de karaoké de sa petite sœur casse-pied. On peut même s’investir dans ses études, si si, ou redoubler d’énergie pour apprendre, pour faire, pour apprendre à faire.

Nous tenons là quelque chose : Apprendre et entreprendre sont deux notions intimement liées. En repoussant les frontières de l’inconnu, apprendre donne envie d’entreprendre. En nous plongeant dans un océan d’inconnues, entreprendre nous oblige à apprendre. Nous voici embarqué dans un cercle vertueux et enivrant.

J’aurais aimé m’étendre sur le sujet mais, la thématique de ce blog oblige, concentrons-nous un peu sur l’entreprise économique.

Donc, si entreprendre est si vertueux, s’il nous permet de nous révéler, pourquoi alors ne nous lançons-nous pas ?

Je n’ai pas d’idée

Pour se lancer, il faut avoir une idée. J’ai remarqué que l’idée géniale, novatrice à souhait, avait été rangée sur l’étagère de la normalité, mettant un gros coup de pression à quiconque. Pourtant, l’immense majorité des entreprises repose sur un concept éprouvé. Plutôt que s’appuyer sur une innovation, elles vont résoudre un problème d’accessibilité ou de qualité de l’offre par exemple. Cela peut paraître bien banal mais c’est très efficace. Il y a moins de spin-off émanant des laboratoires de recherche du CNRS sur le quantique que de pizzerias, d’artisans plombiers ou de transporteurs.

A défaut d’une inspiration qui vous est propre, associez-vous à d’autres entrepreneurs. Combinez vos talents au service d’une mission qui vous transcende. Vous pouvez aussi rejoindre une équipe en place qui vous laissera entreprendre vos projets en son sein en mode intra-entrepreneur.

Le format de la franchise peut aussi répondre à vos aspirations. Une bonne idée, proprement packagée, à la mécanique déjà réglée, qui ne demande que de l’énergie, la vôtre, pour avancer.

Cela pose quand même une question de fond : faire ce que l’on aime faire ou faire ce à quoi on est bon ? J’ai ma carte de membre au second club. Je m’en explique. Faire ce que l’on aime est le réflexe facile, le plaisir immédiat. Seulement voilà, nous ne savons pas tous ce que nous aimons. La déception est immense lorsque l’on s’aperçoit que le fruit de notre amour est anémique. De plus, l’amour peine parfois à s’inscrire dans le temps. Faire ce à quoi nous sommes bon c’est maximiser ses chances de réussite et la réussite est souvent source de satisfaction voire de plaisir. La source de plaisir trouvée, il y a fort à parier que nous souhaiterons la voir perdurer.

C’est la crise !

Je suis né en 1973, comme Lary Page et Sergey Brin, les fondateurs de Google, mais je reconnais que notre parcours a quelque peu divergé depuis. Je fais donc partie de cette génération qui a été bercée par la chanson “C’est la crise” au refrain aussi répétitif qu’un tube de Lil Louis. Pourtant, des entreprises se créent, certaines prospèrent quand d’autres tirent leur révérence, crise ou pas crise. Les deux années passées pourraient même nous laisser penser que plus la crise est forte, plus les projets sont nombreux. En pleine crise du COVID, la France a franchi une barre historique : plus d’un million, oui, oui, 1.000.000 d’entreprises ont été créés sur l’année 2022. Fantastique !

Alors pourquoi par vous ?

Ce n’est pas pour moi

Vous êtes peut-être trop jeune ? On peut créer une entreprise unipersonnelle en France dès l’âge de 16 ans, moyennant l’autorisation de ses parents.

Ah non, vous êtes trop vieu. A 50, c’est un peu tard, n’est-ce pas ? D’accord, vous n’avez peut-être plus l’insouciance d’un vingtenaire mais vous avez de l’expérience et les compétences acquises avec le temps. Quant à l’énergie, pas sûr que vous en ayez moins. Même si les statistiques récentes nous indiquent un rajeunissement des créateurs d’entreprise, celles-ci sont impactées par le statut d’auto-entrepreneurs plébiscité par les plus jeûnes, d’autres statistiques tendent à démontrer que vous avez 1,8 fois plus de chance de réussite si vous êtes quinquagénaire .

Vous êtes une femme ? Vos qualités sont assurément sous-exploitées. Moins d’un entrepreneur sur trois est une femme ! C’est quand même pénible de se priver de tant de forces vives ! De nombreuses aides et programmes d’accompagnement sont là pour rétablir ce malheureux déséquilibre. Ce point méritera d’être détaillé dans un prochain billet.

Vous ne vous sentez pas l’âme d’un(e) business (wo)man ? L’association est une option très intéressante qui permet d’entreprendre autrement. Cela ne met pas totalement de côté la problématique économique mais offre un terrain de jeu différent.

Vous êtes en situation de handicap ? Nous avons besoin de vous ! Nombre de handicaps sont parfaitement compatibles avec l’entrepreunariat. L’avènement d’internet, des réseaux sociaux et du télétravail tend à réduire les différences et offrir des opportunités pour tous.

C’est trop compliqué

Il est vrai que les formalités mises en place par l’administration Françaises, à la création comme à l’exécution, ne sont pas un modèle de simplicité. Toutefois, il n’y a rien d’insurmontable et ce pour plusieurs raisons :

  • Des simplifications sont régulièrement mises en oeuvre. Dernier exemple en date, à compter du 1er janvier 2023, le site formalites.entreprises.gouv.fr deviendra le guichet unique pour l’ensemble des entreprises.
  • Des outils comme l’application Altoviz sont là pour absorber une bonne partie des complexités liées à la gestion quotidienne comme la facturation, la TVA, les retards de paiement, la trésorerie, les échanges avec l’expert-comptable et bien plus encore.
  • Enfin, il y a plusieurs millions d’entrepreneurs en France qui bravent ces difficultés administratives. Vous n’êtes assurément pas moins apte.

Le risque est trop grand

J’en suis sûr, vous avez déjà entendu beugler le fameux “Cela ne fonctionnera jamais !” parfois étayé d’un “4 entreprises sur 10 ont cessé leur activité avant leur cinquième anniversaire” (Insee 2019). Ce chiffre peut faire peur. Mais c’est donc que 60% d’entre elles franchissent ce cap.

Vous vous dîtes certainement qu’en cas d’échec, vous risquez d’avoir perdu du temps, de l’argent, l’estime des autres et pire encore, votre santé.

Ce n’est pas complètement faux mais…

Du temps, vous en passerez. Beaucoup. Est-il perdu pour autant ? Je ne le pense pas. Vous allez apprendre énormément, progresser dans de nombreux domaines. Quel que soit la suite de votre parcours, vous en ressortirez grandi.

Vous pouvez commencer certaines activités sans fonds ou apports fonds, d’autres sont plus cashivores. Pensez à protéger votre patrimoine personnel en structurant votre approche.

Vous recevrez de nombreux encouragements lors du lancement de votre initiative. C’est un moment formidable. La douche froide de l’échec s’accompagne quant à elle d’attitudes moins flatteuses. Heureusement, une certaine humilité se sera présentée à vous bien avant cela. Votre parcours vous aura préparé à cet hypothétique moment : des rendez-vous manqués, des ventes ratées, des achats inappropriés, des déclarations erronées, un collaborateur mal géré. Tout le monde pourra à un moment ou un autre remettre en cause vos capacités. Certains regards se détourneront de vous que vous échouiez ou… que vous réussissiez.

Votre santé n’a pas de prix. Si cette aventure met à mal votre santé, organisez-vous différemment, faites-vous aider, ajoutez une étape intermédiaire à vos objectifs, prenez une pause. Ménagez-vous car aucune entreprise ne vaut un tel sacrifice.

Vous a-t-on aussi déjà parlé du risque de manquer une opportunité, de vous surprendre à vous surpasser, de vous accomplir, de vous transcender même, de rendre vos proches fiers de vous, de vous faire plaisir, voir même de réussir ? Attention, aucun entrepreneur n’en est à l’abri 😉

Lancez-vous !

Il doit bien y avoir mille et une raisons de ne pas se lancer mais je vais m’arrêter là, vous avez compris le principe. Vous verrez que quand vous aurez pris la décision d’y aller, votre entourage ne manquera pas d’y piocher généreusement.

Chez Altoviz, nous faisons en sorte que la gestion d’une petite entreprise ne soit pas un frein supplémentaire. Nous sommes à vos côtés pour accompagner l’entrepreneur qui est en vous.

L’équipe Altoviz se joint à moi pour vous souhaiter une excellente année 2023.

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